dimanche 31 juillet 2011

Subway in München

La station de métro Westfriedhof a été refaite il y a peu. On s'y sens ailleurs, loin du décor très 70's des autres stations du métro munichois.

Une ambiance à la Subway, mais sans Christophe Lambert (à cette époque, il pouvait passer pour un acteur), ce qui est un autre bon point à porter au crédit de l'endroit. Ou alors une ambiance à se battre au sabre laser.

Pourtant on a gardé ce vieil affichage,
auquel je trouve bien du charme.

Je retournerai bien dans cette station rien que pour le plaisir. Les gens ne vont pas assez souvent se faire ensevelir au Westfriedhof.

jeudi 28 juillet 2011

Nous n’irons plus au bois

L’été bavarois n’a pas de soleil, mais il a des fêtes – comme s’il en pleuvait. Les quinze premiers jours du mois, dans le parc olympique (Olympiapark) se tenait l’édition estivale du festival de Tollwood (l’hivernale a lieu avant Noël). Festival bon enfant, bon sentiments, umweltfreundlich – comme cette lampe à énergie solaire – qui, là encore (voir ici) communie avec le monde : ici, on vante l’Asie, c’est le Buddha Bar (non pas celui auquel vous pensez), là, on suit un cours de salsa ou de danse latino-américaine (il y avait du choix), ailleurs, on achète des breloques du commerce équitable. Tout cela dans un décor un rien kitsch, avec force sculptures sur bois qui gagnent à n’être vues que de nuit.
On y vient pour acheter, flâner, peut-être se donner bonne conscience et surtout manger. On distribue un dépliant qui a pour seule fonction de repérer les baraques où se sustenter et se soûler. Au programme, saucisse, grillades en tout genre, avec un peu d’exotisme de pacotille – du bison bavarois – et naturellement de la publicité pour des « burgers géants » (l’équivalent des « saucisses d’1/2 mètre »). On boit beaucoup et partout.
On peut y écouter du théâtre, de la stand-up comedy, et des multitudes de concert y sont donnés, avec parfois des grosses pointures (BB King, Manu Chao, Zaz dont, hélas les Allemands raffolent), mais aussi une multitude d’inconnus. La chaîne Saturn a une tente, un « Loungejazz », que j’ai pu tester. Amusant décor,
ambiance agréable, avec ce soir-là un trio piano-basse-vibraphone. Agréable soirée, même si la musique n’était pas transcendante. Au moins ne pleuvait-il pas…

Depuis la fermeture de Tollwood, on peut visiter l’Auer Dult d’été (voir ici ou ), la Sommerfest à l’Olympiapark. Demain s’ouvre la fête du vin (Pfälzer Weinfest: ici) et une foule de petites fêtes. On ne sait plus où donner du verre. Tant pis, je reste travailler dans mon bureau.

mardi 26 juillet 2011

Incroyable mais vrai

Il fait beau. Pire, cela devrait durer jusqu'à demain. J'aurais dû prendre mon appareil photo pour en témoigner. Mais rassurons-nous, la pluie revient jeudi: tout va rentrer dans l'ordre.

lundi 25 juillet 2011

Rendez-vous avec le soleil

Ah l'été! Quel été? il pleut et il fait 15 à 18°. Mais voici comment les Allemands rêvent: au rayon jouets d'un grand magasin. Voici une tête de gondole.

Oui, Playmobil vous envoie au soleil, dans les îles grecques, avec un bac qui abaisse sa porte en acier sur le port, avant que voitures et motos ne bondissent vers les pistes, son café du bord de mer et même la police estivale qui ne va pas vous chercher des ennuis, il fait trop chaud!
Je vais devoir m'en acheter d'urgence.

dimanche 24 juillet 2011

Sans commentaires

Munich, vitrine de la Rosenheimerstraße, juillet 2011.

Détail de la vitrine.

Enseigne

jeudi 14 juillet 2011

Gros bide (II): Frauenfußball-WM

Le pays est censé vivre au rythme de la coup du monde de football féminin, dont l'Allemagne était une des équipes favorites. Les magasins s'étaient habillés pour l'événement, avec rayons ad hoc. Une publicité proclamait même "3e, c'est bon pour les hommes"! Patatras, les Allemandes ont été éliminées en quart de finale par les Japonaises. Il peut rester la fête, comme en 2006 et l'an passé. La passion du football est intense, plus qu'outre-Rhin, et le football féminin très pratiqué.

On peut se mettre en quête de l'ambiance (Stimmung). Il y avait des écrans géant, comme dans le Grand amphi (Audimax) de la Technische Universität, 500 places. Pour les demi-finales, hier, il y avait une vingtaine de présents. Le bide, donc.
L'amertume de la défaite? L'ambiance n'y était pas non plus au départ. On était déjà très loin de l'enthousiasme suscité par les compétitions masculines. Machisme? Peut-être. Mais, pour ce que j'en ai vu, le niveau de jeu est lui aussi très éloigné de celui d'un match masculin, même amical. Quitte à froisser, je dirais que c'est approximatif et ennuyeux.

vendredi 8 juillet 2011

La vraie civilisation

Vous l'aurez compris, je suis séduit par le mode de vie et la nourriture allemands. Je vante produits et plats locaux. L'Allemagne ne vaut pas la réputation qu'on doit laisser à la seule Angleterre. Certes, tout est un peu rustique, mais on y mange bien.

Cela dit, un bref voyage en Italie, effectué il y a déjà quelques mois, m'a procuré une étrange sensation. Ne parlons pas des merveilles que contient le moindre village, la moindre petite ville. Aucune ville allemande - ou française - ne peut lutter. Limitons-nous à la nourriture. Voici les éléments d'un seul repas, pris dans un délicieux restaurant de Torrechiara, bourgade au sud de Parme, où trône un imposant château. Apéritif : culatello, merveilleux jambon, copeaux de parmesan. Puis ces raviolis "au cabri"; ou aux herbes; ou un risotto aux légumes. Ce ne sont que des primi piatti... Et je ne parle pas du vin. Tout est comme ça. Le service est élégant, la table est mise, ça change des couverts dans les bocks de bière. Même les glaces, dans la rue, sont faites avec art.

Et que penser de ces cavernes d'Ali Baba que sont les boutiques de produits régionaux? Voici, à Parme, une vitrine où trônent les jambons. On entre et l'on se prend d'amour pour le culatello ou ce délicieux saucisson qu'est le Felino. Puis je tourne de l'œil devant les meules de parmesan, dont on peut choisir entre une bonne demi-douzaine de sortes, en fonction de l'affinage. La valise était bien remplie.

On revient avec le sentiment que la vraie civilisation est bien au sud des Alpes. Au nord, ce ne sont que des Germains.

jeudi 7 juillet 2011

Un gros bide

A bière? Si l'on veut: hier, la bière a coulé à flots, en vain, après, les larmes ont fait de même.
La propagande battait son plein dans les journaux. On avait préparé partout des énormes fêtes, sur la Marienplatz, dans les rues adjacentes, à Garmisch-Partenkirchen. Sono à fond, grandes scènes avec musique et célébrités, podiums où les télévisions filmaient non-stop leurs envoyés spéciaux, ballons et drapeaux fournis en abondance par le sponsors, les villes se paraient pour une énorme party, comme on dit ici.

Patatras, Munich n'a pas obtenu les J.O. d'hiver 2018, qui iront en Corée. Annecy a été encore plus nettement rejetée. Tout le monde est triste. Vraiment? Ceux qui comptaient faire des affaires ou se bâtir un nom, assurément. Les gogos qui ont absorbé les articles béas des journaux, sans doute. ceux qui craignent les dépenses faramineuses qu'occasionnent les J.O. et l'endettement des villes, ceux qui n'en peuvent plus du suréquipement des montagnes, ceux qui voulaient un peu de paix en 2018, beaucoup moins. Les Alpes, françaises ou allemandes, ont gagné un répit.

Pourquoi Munich a-telle perdu? Peut-être parce que le maire de la ville, Christian Ude, est allé ainsi vanter la candidature de la ville à Durban:
avec le marteau et le robinet qui ouvre le premier tonneau de l'Oktoberfest...
Ça donne soif, tout çà.

mercredi 6 juillet 2011

Enfin un bon vin!

Il m'est arrivé de pester contre le vin rouge allemand: j'ai effet bu ici les pires vins rouge de ma vie. L'ayant dit (avec précautions), j'ai pu éviter les cadeaux. or un ami allemand s'est risqué à nous offrir un vin rouge provenant de sa région d'origine, au nord du Bodensee (le lac de Constance). Nous sommes dans le Bade-Wurtemberg. Les vignobles appartiennent à l'ancienne famille régnante. Le cépage, "spätburgunder", vient donc de Bourgogne: c'est ce que nous appelons un pinot noir.
Effet du cépage, du travail, du soleil, je ne sais, ce vin est une bonne surprise. Du fruit, du corps, enfin du vin rouge qui procure du plaisir. Certes simple, mais je puis enfin dire que certains vignerons allemands savent produire un bon vin rouge. Un miracle.

dimanche 3 juillet 2011

J'ai fait le tour de France

Vendredi. J'ai moins mal aux jambes aujourd'hui qu'hier, où elles étaient bien lourdes. après cet effort. Pourtant j'avais beaucoup bu pour m'hydrater et n'avais pas trop forcé mes limites. Mais voilà, je n'ai guère l'habitude, moi qui ne fait guère de sport en ce moment.

C'était pourtant mon troisième Tour de France - sans dopage. Étonnant à mon grand âge? Moins si on sait que le Tour de France est le nom d'une soirée organisée une fois par mois par un DJ français et un DJ Allemand (voir leur site ici) dans un agréable endroit, à côté des bains art nouveau, à savoir le Club Ampère. Il se trouve dans des bâtiments industriels du XIXe siècle, où il y a également une salle de concert (la Muffathalle).
Un public varié, une atmosphère bon enfant et de la musique "française", au sens très large, depuis les année 60 à nos jours, du rock au raï et à l'électro. Le public est en grande partie francophone, mais pour moitié composé d'allemands francophiles. Même ceux qui fuient les boîtes de nuit y trouvent leur compte. Le succès est tel que, consécration suprême, une soirée identique est organisée à Berlin.

Je me demande ce que serait une soirée "Bundesliga" à Paris.