lundi 13 septembre 2010

Nikè grave

Au bout de dix jours passés en Grèce, je suis finalement sorti de mon travail pour aller voir si l'Acropole était toujours là. Elle l'est, avec un revenant: le temple d'Athéna Niké (ou plutôt Nikè).


Voilà des années qu'il était démonté, laissant un grand vide à l'entrée de l'Acropole. Et revoilà ce vieil et si gracieux ami qui vient nous séduire à l'entrée de la colline hyper-inspirée. La grâce l'habite, qui nous rend presque supportable la noyade au milieu des groupes de touristes qui piétinent.
L'entrée monumentale, les propylées, a été refaite à neuf. Là encore, ça fait lever les yeux et oublier que l'on s'adonne sans joie au tourisme de masse.
Un dernier coup d'oeil à Nikè,

Encore les yeux au ciel (oui c'est déjà tombé... ça recommencera)

Avant de retrouver un autre vieux copain, la star qui n'en finit pas de se refaire lifter, le Parthénon bien sûr.

L'on peut ensuite flâner

Pour aller rejoindre la modernité, le musée de l'Acropole, qui est descendu Dowtown. Les pervers de tout poil s'y retrouvent soit pour admirer des jeunes hommes nus biensfessus, soit des jeunes Nikè jouant au concours du péplos mouillé, soit profiter des sols de verre, qui peuvent laisser des perspectives intéressantes à qui s'intéresse à la face cachée des choses, comme dit une personne que je connais bien. Non, je n'ai rien vu.

Il ne reste plus qu'à aller satisfaire d'autres vices, en taverne, autour d'un bon vin. Une bon jour en vérité.



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