mardi 8 juin 2010

Filière Afghane

Au-delà du Rhin commence le royaume du pavot, qui se poursuit jusqu’au fin-fond de la Russie la plus orientale. Le graine du pavot est employée ici sous bien des formes, pour parfumer les pains comme les desserts, souvent en mélange, mais parfois seule. Une des recettes les plus courantes est la tarte au pavot, que j’affectionne particulièrement. On en trouve une délicieuse dans une pâtisserie (photo ci-dessous) de l’Amalienstrasse, dont je parlerai peut-être une autre fois.

Mais voilà qu’un blog fin gourmet, celui de Flo Brezel (désormais ajouté en lien), une Française de Munich qui s’est dévouée à la cuisine, en a donné la recette, toute simple (ici). Je passe sur la pâte (un délice), pour juste vous montrer sur cette photo les ingrédients de la garniture, simplissime.

Le résultat suit, avec cette tarte - comme l’auteur du blog, nous (car nous étions deux) avons utilisé le reste de la pâte pour décorer un peu le dessus de ce dessert qui paraît bien noir. Il faut naturellement une vue en coupe d’une part pour se rendre compte des proportions pâte-garniture, qui est restée très moelleuse. Point n’est besoin d’être grand cuisinier pour réussir cette tarte.

Je vais peut-être m’aboucher avec des talibans pour importer de grandes quantités de pavot.

4 commentaires:

  1. Le seul problème du pavot c'est qu'après en avoir mangé il faut contrôler l'état de ses dents, parce que ça a tendance à rester coincé, ces p'tites graines!

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  2. Oui, ça peut donner l'aspect du motard qui a foncé sur la route en souriant à pleines dents...

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  3. Tiens, je ne sais pas si je connais cette pâtisserie à Schwabing?

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  4. Elle s'appelle simplement "café", mais j'en reparlerai, c'est une institution: tu dois sans doute la connaître.

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