lundi 19 avril 2010

Le retour de la blanche

Un jour pas si lointain, j’ai été tenté par une aventure : me cuisiner une saucisse, une locale, une vraie. Or, quoi de plus Munichois que la Weisswurst ?


Me voilà donc parti chez un boucher de quartier, qui est aussi boulanger et épicier, on ne sait jamais. Je lui achète donc une paire de Weisswurst, car elles vont toujours par paire, contrairement aux Knödel, ces boulettes qui sont normalement esseulées, comme quoi il ne faut pas pousser la métaphore sexuelle trop loin. Le jovial boulanboucher m’a demandé si j’étais Français. J’étais un peu vexé et ai incriminé mon médiocre accent, mais il m’a assuré l’avoir deviné quand j’ai manifesté un vif intérêt pour le Rotweinkäse, un fromage au vin rouge (théoriquement). L’amour du vin et du fromage est bien un atavisme qui trahit le Français. J’assume.


Cuisiner une Weisswurst est une affaire des plus complexes. Il faut d’abord sortir les saucisses de leur paquet pendant que l’on fait chauffer de l’eau. Lorsqu’elle atteint l’ébullition, on plonge les saucisses dans l’eau, en coupant immédiatement le feu, si feu il y a. On attend dix minutes.

On pose un Breze sur la table, un pot de Senf. Il faut alors sortir les Weisswurst de l’eau pour les servir et manger immédiatement. Et c’est bon comme en brasserie ! Étonnant, non ?


2 commentaires:

  1. Fred Hoegaarden28 avril 2010 à 20:15

    Et le retour du père de la Blanche...

    Bon Pierre si personne ne fait de commentaires sur nos blogs ils va falloir qu'on s'en charge nous mêmes.

    Bon ça voyage par la poste ces saucisses ?

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  2. Oh! Le retour du Fred! Le titre devait forcément te plaire...
    Ca se conserve plutôt frais, comme le boudin blanc, alors j'ai des doutes. Il en existe aussi en boîte, mais, là encore, j'ai des doutes sur la qualité gustative. Le mieux est de venir les déguster ici!

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