vendredi 24 juin 2011

J'asperge à autre chose

J'en ai déjà parlé dans le passé (ici), mais il est agréable de voire revenir les saisons. celle des asperges bat son plein depuis deux bons mois et touche à sa fin. L'an passé, j'ai regardé cela avec un peu d'amusement mais de méfiance. Cette année, j'ai pris un peu plus de risques.

Car l'offre des restaurants est pour moi incroyable: asperges vertes et blanches, en salade ou grillées, avec du jambon, des médaillons de porc, entourée de lard, gratinée au fromage, avec des pâtes de toute sorte, du risotto, en soupe, en accompagnement de Wiener Schnitzel, avec un steack de bœuf, du sandre ou des scampi grillées...

On finit par être tenté. Oh surprise!, ce n'est pas mou flasque et un rien écœurant en bouche, mais savoureux, ferme (sans commentaires). Je comprends avoir mangé en France des apserges trop cuites et faites sans imagination. Du coup, j'ai bien dû essayé une demi-douzaine de plats, et ce fut presque un sans-fautes.
Du coup, je regrette la fin de la saison. Première (et dernière?) victoire gastronomique de l'Allemagne sur la France.

2 commentaires:

  1. A ceci près que les asperges ont été amenées en Allemagne grace à une tradition francaise perdue de vue, j'insiste (oui je sais j'abuse. mais bon comme je souffre aussi au niveau culinaire, je me permets d'enfoncer un peu le clou...)

    Blague mise à part, j'aime bien ce coté allemand qui affirme les saisons un peu plus qu'en France. A coté des asperges, il y a les fraises (voir les baraques en ce moment à Berlin), la saison des choux (bof bof, ok), celle des chataignes et noix en tous genres...J'ai un peu l'impression de comprendre le rythme alimentaire allemand maintenant. Mais c'est vrai que seule celle des asperges a une envergure aussi importante!

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  2. Et la rhubarbe, que j'adore:! Le fait est que l'on voit bien mieux les saisons qu'à Paris, mais paris n'est pas toute la France.

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