dimanche 10 octobre 2010

Jour de fête (Oktoberfest)

Entre l’entrée et la sortie du « Champ de Therèse », la nuit, on se retrouve dans une grosse fête foraine. On dit souvent que Munich est un gros village. C’est un peu vrai, on le vérifie par les vêtements traditionnels, les Trachten, et par cette fête.

La particularité de l’édition 2010 est le bicentenaire. Une partie du Wiesn est consacrée à « l’historische Wiesn », où l’on a tenté de donner des aperçus de ce qu’était la fête dans les deux siècles précédents. D’où des vieux orgues de barbarie, des balançoires 1900,des vieux manèges,

ou des éléments de vieux manèges,

des courses de chevaux – comme en 1810 – et même une tente qui fait office de ferme. La fête était en effet dans le passé une sorte de salon de l’agriculture. En voici un exemple…


N’est-on pas chez Tati ?

Question bébêtes, il est possible de s’amuser avec le Floh-Circus. Quèsaco ? Comme on le constate ici, un cirque qui met en scène de grosses puces dressées et tenues par un fils d’or. Celles-ci traînent des petits chars pour se faire la course. Pour les nourrir, le dresseur les pose sur son bras. Elles lui sucent le sang trois fois par jour. Y a-t-il des vocations sans la salle ?

Purgeons-nous la tête avec le grand huit et ses cinq loopings. Il y a aussi de quoi satisfaire ceux qui veulent se tourner la tête, les fesses en l’air, avec des manèges comme celui-ci, où l’on tourne à quelques dizaines de mètres du sol, aussi joli de jour que de nuit.

Des attractions traditionnelles, un peu datées, attirent le chaland, comme ici la « femme sans tête » : entrez-voir ce phénomène unique au monde !

Car la bonne humeur qui règne ici rend le visiteur prêt à bien des dépenses. Mais il y a tant de tentations… Qui va emporter les euros du chaland ? On rivalise d’ingéniosité entre concurrents et tout est dans la façade. Ce train fantôme possède un gros alien qui se déploie.

Cet autre fait jouer une mort mécanique, mais fait-elle vraiment peur ?

Non, c’est vraiment pour rire.

Cet autre est encore plus habile. À l’étage du bas, un employé grimé, sanguinolent, s’agite comme un Frankenstein. Plus haut, un conte Dracula, au-dessus des fumées, lance une grosse araignée sur les passants. Le thème est donc le film d’horreur.

Mais celui qui a mes faveurs pour le monument au kitch qu’il constitue est le « Schocker ». Sa façade boursouflée, rouge vive, est percée par des éclairs lumineux, qui sortent notamment des yeux du personnage central, une sorte de Freddy.

Qui parle…

Et à l’intérieur ? Même pas peur… Tout est dans la façade.

Quand il fait beau, on se remet de ses (petites) émotions, naturellement dans un Biergarten. Ici, celui de l’Augustiner, la meilleure bière du lieu.

Pour évacuer le trop-plein, par ici.

Un cornichon pour faire passer? Ils sont à la mesure des Mass de bière.

(pour respecter son intimité, nous avons masqué les yeux de cette malheureuse victime. Non, le concombre n'est pas masqué)

Il ne reste qu’à prendre de la hauteur… au calme, sur la grande roue, dans ses petites cabines-chalet. On monte, et

Petit à petit

On admire la fête, la nuit ;

dont la rumeur s'éloigne...


Ça ne vous fait pas envie ? La Bavaria vous tend les bras.

Ah, zut, la fête est finie depuis lundi soir… L’année prochaine ?

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