samedi 2 octobre 2010

Le pouls de l’Oktoberfest

J’ai dit avant-hier à quel point la ville était marquée par l’Oktoberfest, avec le frous-frous des Dirndl et les frac-frac des Lederhose. S’il n’y avait que cela… Mais la ville est toute entière pavoisée aux couleurs de la fête, ou plus exactement en bleu et blanc, celles de la Haute-Bavière.

Tous les magasins s’y mettent, dans une surenchère qui fait parfois sourire. Voici une boulangerie tant dans les couleurs que dans la masse de petits cœurs,

Et bien sûr les bretzels.

Nous ne sommes pourtant pas dans un endroit très touristique : c’est une situation normale. Voici une librairie papèterie, dans un endroit bien plus reculé encore.

Un autre pour la route

Il en est ainsi chez les bouchers, les fleuristes, les restaurants, les agences de voyage, les opticiens, les coiffeurs (comme ici),

les parfumeurs (en voilà un),

les pharmaciens, et j’en passe. La fête a envahi la ville.


Si l’on s’approche du lieu, du Theresienwiese, le nez est progressivement attiré par l’odeur du caramel, de la cannelle et des amandes caramélisées, le parfum de la fête foraine qui vous emmène en enfance.

Le soir, à deux ou trois kilomètres de là, on entend au loin des flonflons, des éclats, des notes cuivrées, des chants fondus-enchaînés, on s’arrête, et on écoute la rumeur de la fête qui bat son plein. On va se coucher avec le sourire.

Et entre les deux, me direz-vous ? Ce sera pour un autre jour…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire