samedi 23 octobre 2010

La fête dure


Les flonflons ne s’arrêtent presque jamais à Munich. Dix jours après la fin de l’Oktoberfest, se tient l’Auer Dult sur la place qui entoura la Mariahilfskirche, sur la rive droite de l’Isar. L’événement s’y tient trois fois par an, à l’automne en octobre (cette année du 16 au 24). On y trouve quelques manèges, quelques débits de boissons parfois déjà présents sur l’Oktoberfest, mais à une échelle très modeste.

Mais c’est aussi un marché, où l’on peut acheter de quoi nettoyer sa maison, ou sa voiture, des draps, des chaussettes, des vêtements comme sur une place de village. Le plus intéressant est sans doute constitué par les boutiques d’antiquaires de toute sorte, qui donnent une couleur nostalgique au marché.

Le temps, cet automne, est médiocre. On n’est donc pas fâché de se réfugier dans les salles, les petites tentes, ou de boire dehors le premier vin chaud de l’année. Certaines boutiques permettent aux prévoyants d’acheter très en avance la décoration de Noël. Le soir, à la fermeture du marché, alors que les jours ne cessent de raccourcir, elles illuminent la nuit qui tombent. Comme un avant-goût de Noël.

L’Auer Dult, auquel les Munichois sont très attachés, est un étrange mélange entre une fête foraine, un marché de province, un marché aux puces et le marché de Noël. Il sert de modeste transition, de glissement progressif vers la ville hivernale. Déjà !

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