mardi 27 septembre 2011

Un dernier coup de Maß


Jeudi dernier, j’ai fêté la fin de mon travail-marathon sur le Theresienwiese, là où se tient en ce moment l’Oktoberfest. Le soleil brillait sur les Biergarten. Dans les tentes, à la Hofbraü
à la Löwenbrau ou dans la plus belle, l’Hippodrom, on s’affaire, c’est l’usine à nourrir les soiffards. Les serveuses portent avec énergie leurs bocks de bière, ou font la queue avec leurs plateaux à remplir de canards, de poulets, de jarrets de porcs, de patates… Mon point de rendez-vous fut la boutique un rien kitch où l’on vend du cochon de lait, qui rôtit sous nos yeux et fond sous la langue.

Ceux qui n’ont pas le temps d’aller dans la direction indiquée par l’ange sont parfois dans un état de décomposition avancée. Mais il n’est pas besoin d’être saoul pour être un énergumène, on peut arborer sa chevelure ou des tatouages bariolés. Chose banale ici : je n’avais jamais eu autant de tatouages et de piercings avant de vivre en Allemagne.

Qui veut se transporter dans le passé peut faire un tout chez l’illusionniste, avec la femme sans tête, celle qui n’a pas de tronc, et bien sûr, le tour de lévitation, au truc assez réussi. C’est jour de fête à nouveau, mais avec six millions de visiteurs…

Nous finîmes au café Kaiserschmarren, mais mes amis s’y sont trop mal comportés pour que je vous en montre des photos. Que des bons souvenirs par conséquent. Une dernière fois.

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