mercredi 26 mai 2010

La Grèce toute porique


La Grèce ne vit tout de même pas l’apocalypse (c’est pour 2012) et je voudrais juste finir sur ce thème par une note plus colorée. Certes, j’y était pour travailler, mais j’ai pu effectuer un petit séjour sur une île, un bref aller-et-retour à Poros, île qui effleure le Péloponnèse, non loin d’Athènes. Il est facile d’y passer la journée en utilisant les petits hydroglisseurs que sont les « Fliying Dolphins », dont le design fleure bon le début des années 1960, vu du côté soviétique ; on se croirait dans un petit avion de l’Aeroflot. Pour un plaisir de bateau, bercé par le « doug-doug » d’un moteur, il vaut mieux compter sur les petites embarcations qui franchissent le bras de mer séparant Poros du continent.

La petite ville est situé sur un éperon de l’île, en quelque sorte une presqu’île dans l’île. Les maisons blanchies à la chaux font penser aux Cyclades, surtout au printemps, lorsque fleurissent les glycines et que le soleil découpe le sombres dans les petites rues, fort heureusement encore calmes. Comme toujours, l’amateur de géométrie y est en joie, les cubes des maison s’étageant autour des escaliers et le ciel étant découpé par des faisceaux des câbles électrique que personne n’a jamais dû songer à enterrer.


Il reste encore quelques pêcheurs, si l’on en juge par les bateaux qui bordent le front de mer sur toute la baie.

L’île est très vertes, très boisée, ce qui est plutôt rare. Elle comporte peu de plages, mais il en est de fort agréables, comme dans cette crique où est située une « love-beach » – nom qui n’augure rien de bon en haute saison. Il est très probable que cette petite île, très proche d’Athènes, doit être bondée et pénible l’été.

Dans ce cas, on reprend vite fait le « Flying Cat », version surdimensionnée, rapide, moderne et malheureusement climatisée des vieux Flying Dolphins.

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Un plus large choix de photos de Poros ici.


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