jeudi 6 mai 2010

Au loin s’en vont les nuages


Bien décidé à aller dépenser des euros allemands pour nourrir l’économie grecque, j’ai pour la première fois testé l’aéroport de Munich. Presque flambant neuf, il se compose deux ensembles des bâtiments où le verre domine, répartir autour d’une place, elle-même abritée par un très vaste toit, qui veut sans doute évoquer des voiles ou des ailes. On n’est guère saisi par l’esthétique de l’ensemble, mais Munich n’est pas et ne sera sans doute jamais un phare de l’architecture contemporaine. L’endroit est néanmoins clair, bien organisé et fonctionnel. Naturellement, il est fourni d’une multitude de débits de boisson et de restaurants, sans compter les coiffeurs et autres endroits qui vous offrent des massages relaxant – ce qui constitue un indice clair du public fréquentant ordinairement le lieu.


Tout est aussi prévu pour accélérer la circulation dans l’aéroport, sans dommage pour le personnel, ou pour les handicapés qui peuvent utiliser ces étranges véhicules répartis dans tout l’aéroport. Voilà qui donne envie de jouer aux auto-taponneuses.

Nous sommes chez Motörhead, et cela se voit encore plus lorsque l’on tombe sur cette étrange publicité pour BMW, qui s’éclaire si l’on passe devant…





Tout est néanmoins centré sur la compagnie nationale, la Lufthansa. Enregistrement rapide, attente agrémentée de café gratuit à volonté, d’une multitude de journaux, avions à l’heure… Que demander de plus ? Tout simplement qu’ils changent de fournisseur pour les repas servis à bord, au moins aussi médiocres que ceux d’Air France.

L’aller fut sans encombres et j’atterris même un peu en avance a l’aéroport Elevthérios Vénizélos (ais-je besoin d’en préciser la localisation ?). Quant au retour, j’eu la chance de passer après que se soient (presque) dissipés les nuages de l’Ay…, l’Ey…, enfin, vous voyez, le machin, le truc islandais mal ramoné qui a mis la pagaille dans le ciel européen. Un peu entre les nuages.

Ce ne fut pas le cas de tout le monde et l’on voyait dans l’aéroport de Munich bien des endroits où étaient ainsi entreposés et gardés les bagages des pauvres voyageurs en transit, un transit bien indigeste supposais-je.

1 commentaire:

  1. Alors là, je suis pas d'accord !!!moi, j'ai jamais eu de problème avec les repas à bord sur la lufthansa, aucune récrimination à formuler...t'as dû tomber sur un fournisseur grec !!!
    quand au volcan mal ramoné, il me cloue à Munich : la poisse !!!!

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