lundi 1 mars 2010

Et le carême alors ?


Fasching était à l’origine un vaste défouloir avant que les peuples ne plongent dans la contrition pour le carême. Ici, le carême s’ouvre avec l’Aschermittwoch. C’est le jour du poisson : tous les restaurants concoctent un menu de poisson. Mais on ne fait pas les choses à moitié : la rubrique « partys » de la revue In München comprend ce jour une rubrique Aschermittwoch, où l’on peut recenser « Das grosse Fischessen » et d’autres banquets de poisson qui ont pour la plupart lieu en plein air. A peine les lampes du carnaval éteintes, on entame le carême par de grandes ripailles. Ce n’est certes que le mercredi initial. Mais on nous annonce pour la fin mars une Starkesbierfest, probablement l’équivalent de la bière de mars. Les privations ne sont pas pour demain.

Pour les estomacs, le temps du carnaval est rythmé par les Krapfen, ces beignets qui méritent parfois mieux que le dédain que j’ai affiché. Pourquoi s’en priver ? Les boulangeries en regorgent encore, mais en les soldant. Ils n’ont pas disparu que sont immédiatement apparus les chocolats de Pâques. Les supermarchés ont déjà monté de vastes rayons où le lapin Lindt se taille la part du lion - ce qui le changera.

Dans les boulangeries le succès des étals est l’Osternfladen. Il s’agit d’une brioche aux amandes à la pâte épaisse, mais au goût fin. Je n’y ai pas résisté.

Je sens que je vais activement faire carême.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire