
Comme cette photo l'indique, les Allemand voient large pour les chocolateries de Pâques. Encore a-t-elle été prise près d'un mois avant la fête de Pâques. Une véritable armée de lapins, que j'ai déjà évoquée, se retrouve partout. Y compris dans les boulangeries, où l'on peut déguster de très bonnes brioches en forme de lapin (Osternhase).

Du reste, si l'on regarde comme ici un autre rayon du même supermarché, Galeria, temple de la consommation muni d'un rayon "Gourmet" à se damner, on est pleinement rassuré.



Teuf teuf
Vous voyez que le carême en prend un coup. D'autant plus que l'on ne cesse de bambocher à la même époque. Il y a ainsi tous les mercredis des fêtes autour du poisson - ainsi une soirée "Fish'n blues". Mais l'affaire du mois de mars est la Starkesbiefest. Pendant plusieurs semaines et parfois depuis février, chaque grande brasserie (Löwenbraü, Ausgutiner, Hofbräu, etc.), propose une bière épaisse, forte en alcool. On en fait remonter la tradition au Moyen Âge: cette bière épaisse et nourrissante, car sucrée, aurait permis de sustenter les moines au moment de la soudure, lorsque les greniers sont vides et que rien n'a été récolté. Voire. La tradition est le prétexte à justifier tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi. Aujourd'hui, plus encore que de déguster une nouvelle bière, il s'agit d'à nouveau faire la fête. On n'allait tout de même pas se tourner les pouces entre Fasching et l'Oktoberfest!
Vous voyez que le carême en prend un coup. D'autant plus que l'on ne cesse de bambocher à la même époque. Il y a ainsi tous les mercredis des fêtes autour du poisson - ainsi une soirée "Fish'n blues". Mais l'affaire du mois de mars est la Starkesbiefest. Pendant plusieurs semaines et parfois depuis février, chaque grande brasserie (Löwenbraü, Ausgutiner, Hofbräu, etc.), propose une bière épaisse, forte en alcool. On en fait remonter la tradition au Moyen Âge: cette bière épaisse et nourrissante, car sucrée, aurait permis de sustenter les moines au moment de la soudure, lorsque les greniers sont vides et que rien n'a été récolté. Voire. La tradition est le prétexte à justifier tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi. Aujourd'hui, plus encore que de déguster une nouvelle bière, il s'agit d'à nouveau faire la fête. On n'allait tout de même pas se tourner les pouces entre Fasching et l'Oktoberfest!
Il est assez facile de se rendre compte de la nature de la fête, comme je l'ai fait en allant avec une amie un samedi soir à l'Augustinerkeller.
Cette Brasserie est un des temples de la bière à Munich, grâce à son immense Biergarten, fermé en ce moment, et à une série de salles dans la grosse bâtisse qui trône au milieu du jardin. On peut y goûter partout cette fameuse bière forte, mais tout se passe dans les caves de l'endroit.


Mélodie en sous-sol
On y descend par un étroit escalier en colimaçon, qui donne l'impression d'aller dans les catacombes. Une petite porte en fer nous introduit dans une série de caves voûtées, en brique. Il est difficile de trouver une place sans réservation ou sans obstination. Nous avions choisi la seconde option et nous nous sommes finalement retrouvés assis dans un tonneau...

Les caves étaient bondées d'un public varié, relativement jeune - de mon point de vue. Tous les âges, les sexes, les classes sociales et les inclinations se mélangeaient autour de table où régnait, comme toujours, une ambiance bon enfant. Mais la surprise vint de ce que la plupart d'entre eux
, et surtout les plus jeunes, étaient entrachtés.
Pour ceux qui ont raté l'épisode 1, les Trachten sont les vêtements traditionnels bavarois, Dirndl pour les femmes, Lederhose pour les hommes, avec, en cette saison, une floraison de chapeaux à plumes qui en me font pas regretter ma casquette. On engage très vite la conversation avec vous. Ainsi avons-nous parlé une bonne partie de la soirée avec un sympathique Hamburger, pas très à cheval sur le maintien de sa ligne, ni de celle de son épouse, une authentique Bavaroise qui officiait là-bas comme serveuse.


Mais boire n'est qu'une partie de l'attrait (supposé) de la soirée. Un orchestre était installé dans l'une des salles, qui jouait un peu de variété internationale euh... YMCA), mais surtout des airs bavaro-autrichiens, comme on en raffole ici.

Les caves ferment à minuit, mais les bars restent ouverts. Quand on sait qu'il y a bien une dizaine d'endroits fêtant ainsi la Starkesbierfest, du mercredi au samedi, tout le long du mois de mars, on se dit, en effet, que le carême n'existe pas.
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