



L’endroit est aussi abondamment pourvu en disques de jazz, de musique du monde et possède même un très honorable rayon consacré à la chanson française. Et c’est là que vient la surprise, à la lettre « C ».

Révélateur, non ?
Visions subjectives d'un Français à Munich
Les bus, tous modernes, tissent une autre toile sur la ville, plus dense, et qui permet d’aller partout. De jour comme de nuit.
Au centre de la ville passe également le S-Bahn, ou « Schell-Bahn », une sorte de train de banlieue, ou plutôt de RER, 9 lignes qui passent toutes par les gares et qui se répartissent au-delà en étoile, dans toutes les directions. S’y ajoute le métro, dont Munich s’est aussi dotée depuis 1972. Les rames accusent leur âge, avec leur esthétique en formica, mais, construction allemande oblige, sont des plus robustes. Un nouveau modèle est apparu depuis peu, tout aussi spacieux, mais d’un seul tenant, qui le remplace : le métro fait d’un coup un saut de quarante ans.
Le réseau ne fait pas tout : le métro est spacieux, les stations sont vastes et aérées. Tous les transports ont des horaires connus à l’avance et sont d’une assez remarquable ponctualité. Des panneaux annoncent partout les prochains bus ou prochaines rames. Ils sont fiables et pas soumis à la douce folie des panneaux des bus parisiens qui sont fiables comme une promesse électorale. Le nouveau résident de Munich se voit envoyer gratuitement plans et horaires de lignes. On sait où on va, comment et en combien de temps. A Paris, chacun sait à quel point, sous la terre, on doit s’armer de patience pour affronter les retards, les incidents, la foule écrasante, les escaliers avec une lourde valise, les couloirs biscornus et interminables, etc. Ici, on trouve partout ascenseurs et escalators bidirectionnels. Et bien sûr de quoi manger à chaque station, avec une boulangerie ou un petit Imbiss, où on mange debout.
Pourquoi est-ce si difficile de faire à Paris ce qui a si bien réussit à Munich ? Certes la ville est bien plus peuplée, bien plus ancienne et bien moins plate. Mais la solution existe néanmoins : il suffirait de bombarder Paris comme l’a été Munich, en la rasant quasiment totalement, et l’on pourra tout reconstruire en neuf et en plus beau. Pompidou est mort trop tôt…
Mais voilà qu’un blog fin gourmet, celui de Flo Brezel (désormais ajouté en lien), une Française de Munich qui s’est dévouée à la cuisine, en a donné la recette, toute simple (ici). Je passe sur la pâte (un délice), pour juste vous montrer sur cette photo les ingrédients de la garniture, simplissime.
Le résultat suit, avec cette tarte - comme l’auteur du blog, nous (car nous étions deux) avons utilisé le reste de la pâte pour décorer un peu le dessus de ce dessert qui paraît bien noir.
Il faut naturellement une vue en coupe d’une part pour se rendre compte des proportions pâte-garniture, qui est restée très moelleuse.
Point n’est besoin d’être grand cuisinier pour réussir cette tarte.
Je vais peut-être m’aboucher avec des talibans pour importer de grandes quantités de pavot.