Mais elle n’a été annoncée qu’à 4 heures du matin. Cette absence de préavis, comme le moment choisi, en plein milieu de l’Oktoberfest, avec ses centaines de milliers de visiteurs quotidiens, fait s’étrangler politiques et éditorialistes. « Un attentat contre le Wiesn ! ». Si, vu de l’extérieur, le moment paraît bien délicat, il est idéal pour un rapport de forces, tant la grève est a priori gênante. Je n’en dirai pas plus, ne maîtrisant pas du tout les tenants et les aboutissants de ce conflit. Je n’ai pas non plus l’habitude de jeter des pavés au grévistes, même pour une grève « de riches ».
Il faut dire que ses effets ne sont pas atroces. Le temps nécessaire à un déplacement est bien plus long ; c’est une surprise dans une ville où les transports fonctionnent si bien. Le contraste est désagréable. Mais, pour un Parisien, ce n’est vraiment rien. Reste à savoir si les grévistes obtiendront satisfaction ou si on leur jettera des bocks de bière à la figure.
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