L’été bavarois n’a pas de soleil, mais il a des fêtes – comme s’il en pleuvait. Les quinze premiers jours du mois, dans le parc olympique (
Olympiapark)
se tenait l’édition estivale du festival de
Tollwood (l’hivernale a lieu avant Noël).
Festival bon enfant, bon sentiments,
umweltfreundlich – comme cette lampe à énergie solaire –
qui, là encore (voir
ici) communie avec le monde : ici, on vante l’Asie, c’est le
Buddha Bar (non pas celui auquel vous pensez),
là, on suit un cours de salsa ou de danse latino-américaine (il y avait du choix),
ailleurs, on achète des breloques du commerce équitable. Tout cela dans un décor un rien kitsch, avec force sculptures sur bois qui gagnent à n’être vues que de nuit.
On y vient pour acheter, flâner, peut-être se donner bonne conscience et surtout manger.
On distribue un dépliant qui a pour seule fonction de repérer les baraques où se sustenter et se soûler.
Au programme, saucisse, grillades en tout genre, avec un peu d’exotisme de pacotille – du bison bavarois –
et naturellement de la publicité pour des « burgers géants » (l’équivalent des « saucisses d’1/2 mètre »).
On boit beaucoup et partout.
On peut y écouter du théâtre, de la
stand-up comedy, et des multitudes de concert y sont donnés, avec parfois des grosses pointures (BB King, Manu Chao, Zaz dont, hélas les Allemands raffolent), mais aussi une multitude d’inconnus. La chaîne
Saturn a une tente, un «
Loungejazz », que j’ai pu tester.
Amusant décor,
ambiance agréable, avec ce soir-là un trio piano-basse-vibraphone.
Agréable soirée, même si la musique n’était pas transcendante. Au moins ne pleuvait-il pas…
Depuis la fermeture de
Tollwood, on peut visiter l’
Auer Dult d’été (voir
ici ou
là), la
Sommerfest à l’Olympiapark. Demain s’ouvre la fête du vin (
Pfälzer Weinfest:
ici) et une foule de petites fêtes. On ne sait plus où donner du verre. Tant pis, je reste travailler dans mon bureau.