
Le carnaval de Munich, s’il n’a pas la réputation de celui de Cologne, est un événement qu’il est difficile à ignorer. Si le travail et l’absence d’un quelconque déguisement m’ont retenu d’y vraiment participer, je le voyais un peu partout (voir les précédentes notes, ici et là). Les deux derniers jours, le Rosenmontag et le jour de Fasching lui-même, notre mardi gras, en ont été le bouquet final. La semaine est prise par les vacances scolaires (Faschingsferien). Partout, si le mardi n’est pas officiellement férié, on ne travaille plus à partir de l’heure du déjeuner. En réalité, beaucoup de personnes prennent un week-end prolongé de quatre jours. Mon centre de recherche était désert jusqu’au mercredi.





Une fois que ces dames se sont secoué ensemble, la voix est aux sonos qui sont installés au quatre (ou cinq ? six ? allez savoir) coins du marchés, et pourvues de débits de boissons. Tout le monde est déguisé, la palme des plus ridicules, ou des plus amusants, selon les goûts, revenant souvent aux plus âgés. L’ambiance, malgré l’alcool qui coule à flots, est bon enfant, comme dans toutes les fêtes populaires allemandes. Les déguisements sont au mieux kitch, mais rarement transgressifs. Nous sommes dans la catholique Bavière. Il y a bien quelques exceptions comme celle-ci, mais ce sont des raretés. Pour mieux en juger, vous pouvez regarder la collection de photos mise en ligne ici.


La fête continuait évidemment le soir, avec des « partys » dans tous les bars, les boîtes comme les restaurants. Je me suis contenté d’aller manger une Flammenküche à la Pfälzer Weinstube, le restaurant qui se trouve dans le palais de Munich, dont j’ai déjà parlé ici. Avec profit, car j’ai enfin pu goûter un bon vin, un Riesling du Palatinat qui se hissait presque au niveau de ses cousins d’Alsace. Tout était naturellement décoré et l’on dansait dans une salle. Suite à un appel moins traditionnel que le matin, pompom Pom… lalalala pompom Pom… puis vint la voix de M. X (utilisation culte de cette musique; voir ici pour une plus classique, version en public) . Mais nous sommes déjà au sud et ce fut la valse qui mit tout le monde d’accord pour danser, entre inconnus, entre les tables et repartir avec le sourire.
Merci à Alyé et à Hélène pour certaines des photos utilisées ici!
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